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DIRE 68 UN PEU

dimanche 23 mars 2008, par gerard


LA MEMOIRE ?

Une bonne occasion de se rappeler ...... qu’on ne se rappelle que des bribes d’une période ; je ne peux donc que rapporter des « passages » dans cette grande fresque.

Le pont Lafayette

Quel soir ? je descends de la Croix-Rousse dans la 403 avec Simone BRIEL ; devant les Galeries Lafayette une foule énorme ,< mais où veux-tu aller ?
- ben,à la préfecture !
- tu ne pourras pas passer,les CRS bouchent le pont de l’autre côté ....> C’est ce soir là qu’un commissaire de police a été écrasé par un camion sans chauffeur. Il n’y a pas encore de gaz lacrymogènes, à nos côtés 3 gars barraqués comme des profs de gymn font un concours de lancement de pavés (les petits) en les lançant comme on lance le poids dans un stade.

En réalité, j’ai lu le rectificatif - par un témoin de l’époque - personne n’a été écrasé, il y a eu homonymie car une personne du même nom que le commissaire est morte cette nuit là d’une attaque..cardiaque. D’ailleurs le gars qui avait lancé le camion fut relâché.

A l’école d’architecture

Pourquoi m’a-t’on demandé de conduire la réunion dans cet amphi bourré de gens trop nombreux à vouloir parler sans trop s’écouter vraiment ? J’en garde un souvenir confus, dirigeant les débats tant bien que mal, incapable d’esquisser une synthèse, de relancer une idée, de permettre à tous de s’exprimer. En bas de la scène, André COQUET est furieux :< alors, tu me la donnes, la parole ! >

Mairie du 4°

Au rez-de -chaussée, nous avons installé un vieux tableau de classe et nous occupons... Les croix-roussiens rentrent et sortent, montent au premier pour leurs affaires, discutent.. Je fais le va et vient entre les occupants et le maire (Faussurier) qui veut surtout pouvoir fermer la mairie le soir ; négociations : on veut bien partir mais on veut pouvoir revenir demain . On est revenu, 1 jour, 2 ou 3, un peu plus ? Et puis vers midi moins le quart, je sors avec Martine et nous voyons les cars de CRS se garer le long du boulevard, < marche normalement >ai-je dit à ma fille .

Collège Maurice Scève

Le collège était en fait un ensemble de baraquements édifiés sur ce qui est actuellement le "TACO", petit terrain de sport bariolé par les grapheurs rue Louis Thévenet. Le directeur au-dessous de tout-avait du se retirer et c’est André Garnier qui en faisait office. Tout le monde s’était déclaré en grève sauf une prof d’anglais (j’ai oublié son nom) mais qui, à midi, quand elle a voulu sortir a trouvé le portail cadenassé ! Petite vacherie qui n’a pas duré bien longtemps. RETOUR AU SOMMAIRE->7

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